Modifié le :
lundi 08 janvier 2007
Après les derniers
échecs, j'en arrive à me demander comment les précédents tirs ont pu
fonctionner.
Qu'est ce qui a
bien pu "coincer". 3 hypothèses
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Après examen
des précédentes vidéos et les souvenirs récents de dérive de trajectoire aux
environs de 20m d'altitude, j'en déduis à un déplacement de l'ogive en phase
3. Sans doute un coincement de l'ogive s'en est suivi.
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Par ailleurs
l'état d'apesanteur en phase 5, peut également nuire au décrochement de
l'ogive.
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Dernière
remarque, mes tirs réussis avaient été effectués verticalement, provoquant
une rupture de trajectoire à l'apogée. Les derniers tirs l'ont été inclinés.
Reste donc à
trouver une nouvelle solution pour fiabiliser cette ouverture de parachute.
Un système Sylapsus avec appui positif adapté à la bouteille
Perrier??
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Analyse des phases
du lancement :
1.PISTON
:Ejection de l'eau, tuyère sur le tube de guidage.
Effet piston : guidage physique
2. HYDRAULIQUE
Ejection de l'eau après tube de guidage
Instabilité due à une marge statique négative (C. Poussée
Aérodynamique au dessus du C. Gravité) mais guidage par
énergie cinétique due à la masse encore importante de la
fusée et par les ailerons
Vitesse faible à la sortie du tube, fusée très sensible au
vent latéral, mais accélération de plus en plus violente :
plusieurs dizaines de G , l'ogive se presse contre le corps
de la fusée et son anneau de retenue lui conserve son
orientation.
3.PNEUMATIQUE Ejection de l'air :
L'accélération diminue rapidement pour passer à une valeur
négative (plusieurs G).
Il s'en suit un état d'apesanteur relatif pour les éléments
de la fusée et la trainée de l'ogive étant inférieure à la
trainée du corps et des ailerons, elle tend à s'écarter de
sa bague d'appui. (et ce d'autant plus que la masse, et donc
l'énergie accumulée par l'ogive sera plus important
par rapport au corps de la fusée) Ce moment est celui que choisi parfois mon
parachute pour s'ouvrir.
Il est important qu'à ce moment
le guidage de l'ogive demeure efficace. (Si l'ogive se
décolle, elle doit rester dans l'axe de la fusée, le guidage
de l'ogive doit donc être cylindrique sur quelques cm sans
perdre de vue qu' à l'apogée, ce guidage ne doit pas être
trop rétensif.)
4.PASSIVE
La décélération diminue parallèlement à la vitesse de la fusée qui atteint son apogée.
5.APOGEE :
Anarchie totale du vol, selon l'inclinaison de la trajectoire à ce moment.
Anarchie d'autant plus grande que la fusée est verticale.
Marche Ar, flottement. La fusée passe par un état temporaire d'apesanteur.
Dès que la pesanteur se fait à nouveau ressentir, utilisation de cette position pour un basculement de l’ogive, et sa désolidarisation du corps de la fusée.
Digression :
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La fusée doit
être horizontale pour que l'ogive se détache
de manière optimum.
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A l'apogée,
l'état d'apesanteur momentanée, nuit
gravement, au basculement de l'ogive.
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En tir
incliné, la fusée est en position
horizontale à l'apogée !...
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En tir
vertical, si la fusée l'est restée elle
aussi, elle est donc verticale à
l'apogée.
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Dans les 2 cas ci
dessus : pas d'ouverture du parachute à ce
moment là.
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L'ouverture devra
donc se faire immédiatement avant ou après.
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Il faut donc
que à la fin de la montée ou au début de
la descente la fusée passe en position
horizontale.
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Dans le cas
d'un tir incliné c'est d'autant plus le
cas que le tir sera couché.
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Dans le cas
d'un tir vertical, compte tenu de la
valse de la fusée à l'apogée,
l'ouverture doit en être facilitée.
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La phase idéale
d'ouverture étant passée, la descente
pouvant s'amorcer sans séparation il faut
envisager une ou plusieurs solutions de
repli :
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La fusée reprenant de la vitesse la marge statique la repositionne parallèlement à sa trajectoire (descendante).
Il est impératif qu'à ce moment l'ogive se soit désolidarisée du corps de la fusée pour libérer le parachute. Sinon!....
6.REDESCENTE
La vitesse augmente, l'ogive est à nouveau plaquée ?? contre sa bague
et la décélération finale prendra en compte la dureté de la cible volontaire ou pas, ainsi que la capacité exceptionnelle à se déformer du PET
Le meilleur CX de l’ogive que celui du corps et de ses ailerons tend à la faire accélérer plus que le reste de la fusée et l’en éloigne.
(cf digression ci dessus)
Mais c'est cette même différence qui provoque son décollement à la fin de la phase propulsion hydraulique,
mais de manière négligeable, j'espère par par rapport à
l'énergie cinétique).
Un lest de la pointe de l’ogive accélère la séparation en même temps qu'il augmente la stabilité du début du vol
Le problème étant que le lest 'haut" provoque un déséquilibre en remontant le centre de gravité
propre de l'ogive qui a tendance à quitter sa place lors de mouvements latéraux au départ.
Mais le parachute s'est déployé et la descente rapide mais freinée de l'ensemble offre un spectacle majestueux à nos yeux ébahis
7.CONCLUSION
Il me reste à faire une ogive plus aérodynamique,
relativement à la bouteille (bouteille 0,5l), et réfléchir à
un système à bille ? et faire des essais
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